L'apprentissage par situations vécues
On utilise des cas réels tirés des dernières années. Genre cette période en novembre 2025 où plusieurs actions de l'énergie ont explosé. Ou celle de mars 2024 quand les banques canadiennes ont corrigé brutalement.
Chaque étudiant travaille sur ces scénarios comme s'il les vivait en direct. Avec les mêmes données qu'un investisseur aurait eues à ce moment-là. Pas de réponse parfaite donnée d'avance.
L'idée, c'est d'apprendre à prendre des décisions avec l'information disponible. Et surtout, comprendre pourquoi certains choix mènent à des résultats différents. C'est moins glamour qu'une formule magique, mais tellement plus utile quand on gère son propre argent.
Trois piliers pour construire sa confiance
On structure nos formations autour de compétences précises qu'on développe progressivement. Pas de rush, pas de pression artificielle.
Analyser sans paniquer
On commence par décortiquer des rapports financiers simplifiés. Puis on monte graduellement vers des analyses plus complexes. L'objectif : savoir lire les chiffres qui comptent vraiment.
En mars 2026, nos participants vont travailler sur des bilans d'entreprises québécoises qu'ils connaissent déjà. Ça rend les concepts beaucoup plus tangibles.
Gérer ses émotions
C'est probablement la partie la plus négligée ailleurs. Pourtant, c'est souvent l'émotion qui fait perdre de l'argent, pas le manque de connaissance.
On simule des situations stressantes — baisses soudaines, opportunités qui semblent urgentes. Et on apprend à prendre du recul avant d'agir. Ça paraît simple dit comme ça, mais c'est un muscle qu'on doit entraîner.
Bâtir une stratégie personnelle
Il n'existe pas de méthode universelle qui marche pour tout le monde. Un jeune professionnel de 28 ans n'a pas les mêmes besoins qu'un travailleur autonome de 45 ans.
On aide chacun à développer son propre cadre de décision. Basé sur sa tolérance au risque réelle, pas celle qu'un questionnaire générique lui attribue.
Ce qu'en disent ceux qui l'ont vécu
Trois parcours différents, trois perspectives sur notre méthode d'enseignement.
Luc Bergeron
Ingénieur logiciel, Sherbrooke
J'avais lu trois bouquets sur l'investissement avant de m'inscrire. Mais c'est vraiment quand on m'a fait analyser une vraie chute de marché que j'ai compris comment appliquer tout ça. Les exercices sur les situations d'octobre 2025 m'ont appris plus en deux semaines que six mois de lecture.
Camille Deschamps
Gestionnaire de projets, Québec
Ce qui m'a surprise, c'est l'accent mis sur la gestion émotionnelle. Personne n'en parle habituellement. Pourtant, c'est exactement ce dont j'avais besoin. Maintenant, je peux regarder mon portefeuille baisser de 2% sans avoir envie de tout vendre dans la panique.
Marc Thibault
Travailleur autonome, Trois-Rivières
J'appréciais surtout qu'on ne nous dise pas quoi acheter. On apprend plutôt à réfléchir par nous-mêmes. Les cas pratiques sur des entreprises québécoises m'ont aidé à développer mon propre système d'analyse. C'est pas parfait, mais c'est le mien.